[ Du temps à perdre... ]

[ Envie de pondre quelque chose, je m'excuse, c'est nul XDDD (En plus j'ai même pas Word pour corriger mes fautes ^^) ]

Il était midi, et elle venait de finir de manger. Banal, non ? Ce matin, elle avait effetué une commande, s'était glissée dans la foule lors d'une manifestation quelconque, avait reconnu la victime, et telle une ombre, l'avait achevé. Personne ne vit cet homme qui s'était écroulé. Personne ne vit une femme s'accroupir, lui tranchant un doigt qu'elle mis un sachet. Personne ne la vit retirer ses gants, et les fourrer dans son sac, avant de continuer la manifestation comme si de rien n'était, puis se retirer. C'était son métier, après tout... Et elle aimait l'appliquer lorsqu'il y avait du monde, où personne ne remarque rien, et où le temps qu'elle monte sur un toit, les gens s'étaient enfin rendu compte de la chose, et formaient un cercle horrifié autour du corps... C'en était presque répétitif... Raison pour laquelle elle tentait de plus en plus de faire varier le plaisir d'une lame sur une peau tremblante. Bref. Elle avait son après midi de libre, aussi chosiit t'elle d'aller se balader dans le quartier où elle vivait, dans l'Allée des grandes marques...

Et bien non, elle n'avait pas l'intention de faire les boutiques, la demoiselle. Disons qu'il y a peu de rues dans lesquelles ont peut se balader, et que les seuls endroits ou l'on pouvait éventuellement se reposer était peut être les bars. Mais à cette heure-ci, ils étaient pleins à craquer, et l'athmosphère y était étouffante. C'était certes très interessant pour égorger quelqu'un au hazard de ses pas, alors qu'elle se glissait dans la foule, mais pour le moment, cela ne l'interessait pas. Elle voulait juste prendre l'air. Respirer. À l'instant où elle pensa cela, une voiture passa à coté d'elle, roulant à vive allure, ses gaz d'échappement suivant l'engin s'échappant, s'amusant à étouffer les passants pourtant habitués. En fin de comptes, Yukizora ne savait plus que penser. Cette ville était devenue pourrie jusqu'a la moelle, avait une gangrène inguérissable, et était atteinte de partout. Mais cette décadence lui était favorable, et contribuait à animer un peu cette ville, et à amuser la demoiselle. Parfois, des gens venaient la trouver, après des échanges de mails sécurisés, et venaient lui demander, habillés d'une cape noire -c'était le cas le plus courant-, si elle pouvait effectuer une commande. Cela l'amusait. Ces gens qui ne voulaient pas être vu, qui ne voulaient pas que l'on sache qu'ils avaient commandé un meurtre. Que ces gens étaient stupide. Si tout le monde savait que c'était eux, ils se feraient respecter. Mais cela, personne ne l'a encore bien compris. Ce qu'ils ont cru comprendre, surtout, c'était le fait qu'ils seraient en danger de mort. Ils n'ont pas tout à fait tord. Mais tout le monde, dans cette ville, est constament en danger de mort, que ce soit dans les rues, dans les bars, les restaurants chics, ou bien même dans sa salle de bain, ou l'on se croit en sécurité... Et même la gloire, est ephémaire. C'est simplement un fruit dans lequel on mord, avant de s'effondrer assassiné par quelqu'un de plus ambitieux, de plus intelligent, ou par l'un de ses sous-traitants.

Ses pas claquent, secs et réguliers, contre le goudron du trottoir. Aujorud'hui, elle porte une paire de botte, qui montent, qui montent, jusqu'a ses genoux. Ses talons sont hypra-fin, tellement que l'on est en droit de se demander comment elle tient dessus, d'autant plus qu'ils sont également à une hauteur conséquente. Mais bon... Une robe l'habille, tout simplement, aux manches courtes, dévoilant ses bras en cette journée étouffante. Robe délicate, d'un bleu glacé, bleu métallisé, ne tombant pas assez bas pour cacher une minuscule partie de ses jambes. Et oui, presque déja en été, n'est-ce pas ? Ses cheveux sont coiffés toujours de la même manière, ces tresses si complexes et si spéciales. Quand à ses yeux, ils sont cachés par deux bandeux de cuirs, formant un X, lui permettant de voir devant elle, tandis que les passants ne pouvaient voir d'elle que ce cuir vexant... A sa droite, un magasin de mode. Jupes de deux centimètres, à pois verts sur un fond marron à feuille... Yuki trouvait cela immonde. Comment des femmes pouvait mettre t'elle cela ? Mais peut lui importait. Après tout, ce n'était pas son monde... Ce qui l'intriguait plus, en revanche, c'était de voir dans les vitres qu'elle dépassait toujours la même silhouette, qui la suivait... Ou pas. Le fait que ce soit une cooincidence ne la convainquait pas. Au stade où elle est rendue, on cesse généralement de se faire de telles illusions, et puisqu'elle allait dans les rues au hazard... Mais elle ne devait rien négliger, n'est-ce pas ? Aussi, tranquillement, comme si de rien n'était, elle s'engagea dans une ruelle adjacente à l'avenue dans laquelle elle était, parcourut quelques mètres, et ayant étudié le fond de l'impasse, elle se retourna. Au bout, tout au bout s'était arreté quelqu'un que Yuki ne pouvait voir qu'en contre jour. Etait-ce la personne en question, ou non ? De toutes façons, elle n'en voyait que les contours, et préferait laisser le choix à cette personne de dévoiler si ou non elle était cette personne...