Salle des archives...

Trainant toujours son violoncelle sur son dos, San arriva au poste de police après une petite demi-heure de marche. Elle mettait plus longtemps que prévu, privilégiant les rues méconnues aux grandes voies bombées de monde. Ce n'était pas la première fois qu'elle entrait dans ce lieu. Son père, grand gérant connu de la ligne d'hotel Kobayashi était respecté dans le quartier Est et apprécié pour ses affaires honnêtes parmi les gens de loi. Ainsi, lorsqu'elle demanda si elle pouvait jeter un coup d'oeil à leurs fichiers sur les derniers criminels répertoriés, le policier accepta sans discuter, lui ouvrant la petite salle concernée.
Une fois à l'intérieur il referma la porte après lui avoir indiqué où se trouvait les dossiers qu'elle visait, puis il partit de son côté vers une salle adjacente. Enfin seule, la jeune curieuse ne perdit pas une minute et s'assit derrière le vieil ordinateur au fond de la salle. Oui, elle avait demandé à consulter les dossiers sur les récents criminels, mais pas sur ceux auquels avait pensé le policier. Non, elle, elle voulait savoir tout ce qu'elle pouvait à propos des criminels morts étrangement cette année. En résumé, elle enquêtait sur elle même. Le vieux pc finit par s'allumer enfin, puis San lança sa recherche......

Après plus d'une heure, elle trouva la partie qui l'intéressait.

Le dossier était long et souvent incomplet. Une cinquantaine de morts y était répertorié. A fur et à mesure qu'elle lisait nom et actes criminel, parfois avec une photo du concerné, San ressentait de moins en moins de regret à tuer des gens. Au bout d'un moment, elle fit enfin le rapprochement qu'elle espérait : de tous ceux qu'elle avait retrouvé dans le archives, et donc tuait, tous étaient des criminels horribles, courant dans les rues depuis déjà longtemps. Cependant, une question qu'elle ne pouvait résoudre perdurait dans son esprit : et le enfants ? ceux qu'elle avait également éliminé froidement, sans une once d'hésitation, étaient ils des criminels eux aussi ? à cet âge ?
Elle avait passé presque trois heures ici, et ne voulait ps rester plus longtemps, par crainte d'attirer les questions ou de rencontrer une connaissance trop curieuse. Elle repartit donc, après avoir remercier le policier encore une fois, et avoir menti en lui parlant d'un faux travail de recherche qu'elle avait eut à effectuer pour son école.